[...]
Ainsi, la charte indique la priorité d’un mode de développement sous forme de renouvellement urbain, permettant de limiter l’étalement urbain et de conserver la qualité paysagère et les ressources du territoire. Un travail de restructuration et de maillage du tissu urbain existant est également nécessaire, en développant une urbanité méditerranéenne plus prononcée. La charte exprime par ailleurs la priorité d’une interface terre-mer soignée dans un parc littoral, marin et insulaire, et d’un investissement collectif attentif à la requalification de la façade maritime.
Enfin, la charte souhaite promouvoir un cadre de vie urbain de qualité, par une attention plus forte aux espaces bâtis d’intérêt paysager, en particulier les espaces bâtis en pente et en forte covisibilité, aux espaces d’activités économiques et aux entrées de ville. L’harmonisation et l’amélioration de la qualité des dispositifs de publicité, des enseignes et des pré enseignes est un enjeu majeur pour la qualité de vie et pour l’image du territoire.
7 mesures partenariales
|
Rôle de l’établissement public |
Contribution des communes adhérentes |
Principaux autres partenaires |
[...] |
[...] |
[...] |
[...] |
4.1.7 Déployer sur le territoire une signalétique performante pour l’économie touristique et valorisante pour l’image du territoire, en harmonisant et en améliorant la qualité des dispositifs de publicité, des enseignes et des pré enseignes. La promotion d’un territoire passe par la mise en place d’une signalétique efficace, bien intégrée au paysage, et qui contribue pleinement à la promotion des activités locales, à l’amélioration de l’accueil et notamment de l’accessibilité aux sites et hébergements touristiques. Une charte signalétique de qualité, définie avec les acteurs professionnels et les collectivités, constitue un cadre commun pour l’ensemble du territoire. Son déploiement permet, à travers une identité graphique commune, d’afficher l’appartenance au parc national de Port-Cros tout en intégrant la diversité des identités qui le composent. Les dispositions du code de l’environnement interdisent la publicité dans le coeur d’un parc national (L.581-4, I, 3°) et dans l’aire d’adhésion s’il n’existe pas de règlement local de publicité (L.581-8, I, 7° et dernier alinéa). Ainsi, les communes de l’aire d’adhésion qui souhaitent maintenir la publicité dans leur agglomération doivent élaborer des règlements locaux de publicité. La réintroduction de la publicité ne doit se faire qu’avec mesure et parcimonie dans l’objectif de préserver et de valoriser le caractère du parc national et d’améliorer le cadre de vie, de protéger les secteurs d’intérêt patrimonial, architectural ou paysager et de spécifier une homogénéisation des enseignes. Les règlements locaux de publicité devront ainsi limiter le nombre, veiller à l’implantation et recourir à des formats aussi limités et harmonieux que possible des dispositifs de publicité, enseignes et pré-enseignes. L’objectif est de limiter les formats de publicité à 4 m² pour l’aire d’adhésion. Dans la mesure du possible, la réflexion sur la publicité s’élaborera dans une démarche intercommunale afin de donner une cohérence au territoire et éviter le phénomène de report des dispositifs sur les communes voisines. |
• Animation de l’élaboration de la charte signalétique • Soutien à son déploiement sur le territoire • Appui à la mise en oeuvre des plans locaux de publicité aux communes ayant intégré les recommandations de la charte signalétique |
• Maîtrise d’ouvrage • Règlements locaux de publicité |
• DDTM • DREAL • Chambres consulaires • Offices de tourisme • AU[dat], CAUE • Syndicats de SCoT • Intercommunalités |