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Orientation 2 Apaiser les interactions Homme/nature


Le caractère périurbain du territoire du parc national des Calanques conduit à développer des actions particulières pour limiter les aspects négatifs des interactions entre les modes de vie urbains et les espaces naturels. La majeure partie des difficultés se concentre aux interfaces entre les espaces d’usages urbains (parfois ruraux) et les espaces naturels, mais il est nécessaire de considérer ces interactions dans l’épaisseur des espaces aménagés. Apaiser les
rapports ville/nature consiste donc essentiellement à favoriser la nature en ville d’une part et limiter les pollutions ou autres dégradations des espaces naturels d’autre part.

Des espaces à caractère urbain sont proposés en AOA, notamment du fait de leur proximité ou leur enclavement avec l’espace naturel. Cette situation nécessite en effet de prendre en compte et respecter le patrimoine naturel proche.

En effet, les aménagements et usages urbains ont une incidence sur la tranquillité ou le libre déplacement des espèces et donc une responsabilité particulière pour le maintien en bon état des espaces naturels (introduction d’espèces invasives, dispersion de phytosanitaires biocides, dérangement ou nourrissage de la faune, rupture de continuité écologiques, risque d’incendie, rejet de déchets…). Pour ces espaces, des mesures relatives aux aménagements et à des pratiques responsables et durables sont proposées et une sensibilisation est effectuée auprès
des résidents permettant une bonne cohabitation, au bénéfice mutuel des résidents et des espaces naturels.

AIRE D’ADHÉSION ‐ Mesure n°9 : Conserver ou restaurer les continuités écologiques
L’étude sur les trames écologiques réalisée pour le PADD de MPM en 2010 montre, entre le coeur terrestre ouest (massif des Calanques, Mont Saint Cyr) et le Grand Caunet puis le massif de la Sainte Baume, des liaisons écologiques en bon état et, entre les coeurs terrestre est et ouest, des liaisons écologiques dégradées, pouvant être restaurées.

La recherche d’une « connectivité écologique » entre les « deux coeurs terrestres » est une priorité qui doit se traduire dans les documents d’urbanisme (MPM, communes de Cassis, Roquefort‐la‐Bédoule et Carnoux) par le maintien d’un ou plusieurs corridors écologiquesg, quel que soit le type d’espace. Pour protéger les liaisons écologiques en bon état ou à restaurer, des ruptures d’urbanisation doivent être maintenues le long des routes départementales qui les coupent. Ces continuités écologiques pourront également, selon les cas, avoir un rôle social et favoriser le cheminement de modes de transports doux (piétons, bicyclette, cheval...), haies, murs ou clôtures transparents pour la petite faune, contribuant ainsi à l’amélioration générale du cadre de vie (inscription au titre du futur SRCE de la Trame
Verte).
De manière plus générale, le maintien et la restauration des connectivités pouvant exister entre les coeurs et les espaces naturels proches doivent être recherchées.

Mesures Partenariales en Coeur associées :
-Compenser la discontinuité écologique des réseaux routiers.

Rôle de l’Établissement public Contributions attendues des
communes adhérentes
Principaux autres partenaires à
associer
Participe activement au dialogue avec les
acteurs de l’aménagement.
Met à disposition ses compétences
techniques et scientifiques.
Propose au cas par cas des moyens pour
conserver et restaurer les continuités
écologiques.
Intègrent, suivant les prérogatives des documents, dans le SCOT et dans leur PLU la conservation des liaisons
écologiques.
MPM.
État (DDTM, DREAL).
Mesure s’appliquant à toutes les espaces de l’Aire d’adhésion

 

AIRE D’ADHÉSION ‐ Mesure n°12 : Contribuer à améliorer la qualité de vie et la qualité environnementale des espaces habités

En accompagnement de la prise en compte particulière des interfaces ville/nature, des actions sont engagées dans l’épaisseur de l’espace urbain en Aire d’Adhésion.
Conserver et favoriser les Trames Vertes et Bleues, les cheminements doux (la « nature en ville ») :
-former un réseau d’espaces verts urbains (trame verte urbaine composée d’éléments de voirie, parcs et jardins, voies de déplacements doux, limitation des obstacles pour la petite faune…) en lien avec le coeur terrestre ;
-conserver au mieux les circulations piétonnes et naturelles lors de l’artificialisation de friches, prévoir des liaisons vers le « réseau vert » ;
-limiter le stationnement en coeur ou au niveau des interfaces en développant les transports en commun (notamment pour des usages récréatifs)
-préserver le fonctionnement et les espaces naturels inféodés aux cours d’eau côtier.

Favoriser le patrimoine naturel en ville :
-tendre vers des pratiques exemplaires d’entretien des voiries (ronds‐points, accotements …) et des réseaux pour le respect de la biodiversité et des paysages ;
-tendre vers des pratiques exemplaires d’entretien des éléments de nature en ville (parcs et jardins, notamment en favorisant les essences locales, en limitant fortement les phytosanitaires biocides ;
-sensibiliser les propriétaires privés sur les pratiques de jardinage écologique.

Construire et aménager de façon soutenable et dans le respect des patrimoines naturel, culturel et paysager :
-limiter les pollutions lumineuses nocturnes en optimisant les sources lumineuses et en renouvelant les installations ;
-réaliser tout nouvel aménagement en cohérence avec le contexte et les espaces environnants et dans le plus grand respect de la biodiversité et du développement durable ;
-en fonction du contexte architectural, prendre en compte l’aspect paysager des nouvelles constructions de manière à intégrer les bâtiments et limiter les obstacles à la perception du paysage naturel.

Mesures Partenariales en Coeur associées :
-Compenser la discontinuité écologique des réseaux routiers ;
-Valoriser les interfaces ville/nature pour limiter les accès au coeur du milieu naturel et y développer des lieux d’hébergements éco‐responsables ;
-Encourager une offre alternative et durable à la voiture individuelle et soutenir la réduction de stationnement dans les espaces du coeur ;
-Définir une stratégie d’amélioration des accès en fonction de la hiérarchisation des « portes d’entrée » ;
-Engager les usagers par la signature de chartes de bonnes pratiques.

Rôle de l’Établissement public Contributions attendues des
communes adhérentes
Principaux autres partenaires à
associer
Informe, assiste, forme les acteurs du
territoire.
Le cas échéant entreprend des
concertations sur le sujet.
Sensibilise les acteurs et résidents du
territoire.
Mettent en évidence les éléments des
trames dans les documents d’urbanisme et prennent les dispositions
réglementaires.
Informent les agents de l’EPPN.
Collaborent à la sensibilisation des résidents.
Autres collectivités territoriales (Département, Région, EPCI).
État. ANRU. CIQ, associations de propriétaires.
Mesure s’appliquant dans les espaces à vocation urbaine

 

pages 119, 120 et 122

Dernière mise à jour :
22-10-2013 13:43
Auteur :
Olivier Caligari
Révision:
1.2
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