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Orientation 7. Gérer et préserver la ressource en eau et les milieux aquatiques


L'eau, ressource fragile indispensable à la vie et bien commun du vivant, fait déjà l’objet de nombreuses dispositions réglementaires. Elle nécessite d'être gérée dans une logique de développement durable par tous les acteurs concernés. Les principales sources de pollution sont d’origine agricoles et domestiques.

 

La « trame bleue », que constitue la continuité écologique des cours d’eau, se traduit par une politique nationale forte et volontariste de restauration de la continuité aquatique. La majorité des 700 km de cours d'eau du parc national, situé en tête de bassin versant, est classée « en liste 2 » imposant aux ouvrages existants les mesures correctrices pour restaurer la continuité écologique des cours d’eau. Au fil des siècles, beaucoup de ces cours d’eau ont connu des aménagements. Certains ouvrages bâtis revêtent une valeur architecturale, historique et parfois économique, tandis que des rectifications ou recalibrage de cours d’eau ont perdu de leur pertinence.

 

Les cours d’eau du territoire ont un usage de loisir centré essentiellement sur la pêche de loisirs. Un important linéaire lui est dédié et un certain nombre de secteurs de cours d’eau principaux sont favorables pour la pêche de la truite grâce à leurs qualités naturelles. Les associations agréées pour la pêche et la protection des milieux aquatiques sont nombreuses, mais le droit de pêche pas toujours réciprocitaire. De plus, une grande partie du linéaire reste privée, de même que la plupart des plans d’eau.  

 

Ce diagnostic fait ressortir trois enjeux : préserver l'eau en tant que bien commun précieux,  œuvrer à la bonne qualité des cours d'eau en poursuivant une politique de restauration écologique                des rivières qui intègre les spécificités du bâti patrimonial, et accompagner l’activité de pêche. 

 

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Mesure n°2. Renforcer la naturalité et la fonctionnalité des cours d’eau

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MESURE N°2. RENFORCER LA NATURALITÉ ET LA FONCTIONNALITÉ DES COURS D’EAU

 

L’ambition du Parc national est de permettre le fonctionnement naturel de la plus grande partie possible de son linéaire de cours d’eau, tout particulièrement dans son cœur (cf. objectif 6) et le chevelu des têtes de bassin versant. Il est parallèlement visé que le parc national soit un territoire où la restauration des continuités écologiques puisse se poursuivre de façon efficiente et dans un contexte apaisé. 

 

La restauration de la petite continuité est poursuivie prioritairement à l’échelle de l’ensemble du petit chevelu de tête de bassin versant du périmètre d’étude (cf. carte des vocations). Pour les ouvrages de plus grande importance, une commission de concertation sur les continuités écologiques est mise en place, permettant une analyse des dossiers de restauration de la continuité aquatique selon une approche interdisciplinaire et s’appuyant sur le dialogue territorial. Pour s’assurer de la prise en compte de tous les enjeux, une caractérisation détaillée du patrimoine bâti présentant un ouvrage hydraulique est mené en lien avec le complément à l’inventaire des obstacles à l’écoulement (cf. orientation 2) et de l’inventaire du patrimoine culturel. Dans le cadre de l’observatoire de l’eau, des opérations emblématiques sont suivies dans le temps, y compris sur le plan de leur acceptabilité sociale. Leurs résultats sont partagés.

Au-delà de la restauration de la continuité, une sensibilisation et un accompagnement technique sont aussi menés pour encourager la remise des cours d’eau dans leur lit naturel (dans leur point bas hydrologique), prioritairement dans les secteurs sans enjeu économique majeur ou de sécurité des personnes, et limiter de nouvelles atteintes à leur morphologie. La remise en état d'au moins 2 km de linéaire de cours d'eau est visée en moyenne chaque année. Le petit chevelu de tête de bassin versant, pouvant servir de réservoir biologique, est particulièrement visé.

En complément, les bonnes pratiques d’entretien et de gestion des ouvrages existants, notamment ceux à vocation hydroélectrique, sont diffusées auprès des propriétaires ou gestionnaires concernés. Ces préconisations sont étendues aux interventions pour la gestion des boisements rivulaires et des berges, conformément aux préconisations de l’objectif 6. Des contrats de bonne gestion sont signés avec les propriétaires volontaires.

Une vigilance particulière est appliquée au risque de propagation d’espèces exotiques envahissantes, potentiellement nombreuses à transiter sur des cours d’eau altérés, et à l’éventuel retour d’espèces emblématiques comme la loutre ou le castor (cf. orientation 6).    

 

ORGANISATION DES PARTENARIATS

RÔLE DE L’ÉTABLISSEMENT PUBLIC

CONTRIBUTION ATTENDUE DES COMMUNES ADHÉRENTES

AUTRES PRINCIPAUX PARTENAIRES

- participe à la restauration de la continuité aquatique, anime la commission de concertation et suit la restauration de la petite continuité

- porte à connaissance et sensibilise les propriétaires et les gestionnaires sur les enjeux

- recherche et mobilise des outils techniques et financiers

 

- participent à la restauration des cours d’eau communaux

- participent à l’information de leur commune 

 

État et ses établissements publics dédiés (Agences de l’eau, AFB)

Régions et Départements 

Propriétaires, exploitants

Gestionnaires de milieux naturels 

Syndicats de bassins versants

FDPPMA

Associations de propriétaires d’ouvrage

 

 

EXEMPLES D’ACTIONS 

  • Mettre en place une commission de concertation sur les continuités écologiques.
  • Animer un programme d’accompagnement des propriétaires.

 

[…]

 

Pages 96 à 98

Dernière mise à jour :
08-07-2020 15:20
Auteur :
Tessa Vernier
Révision:
1.0
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