Contexte

En montagne, l’impact paysager des infrastructures (pistes pastorales et forestières, lignes aériennes de distribution d’énergie, pylônes de remontées mécaniques, zones d’activités…) se trouve renforcé par le relief et la multiplicité des points de vue. Dans les villages et les hameaux, la qualité paysagère passe par une certaine unité dans la morphologie du bâti et le respect des silhouettes de villages, dont les toitures sont visibles de loin. La publicité anarchique contribue fortement à dégrader la qualité des lieux dans et hors des zones bâties agglomérées.

Enjeux

Cette orientation s’inscrit à l’articulation des enjeux Préserver, conforter et promouvoir les patrimoines naturels et culturels et leur intégration aux activités humaines et Rechercher une meilleure maîtrise de l’évolution des paysages et de l'occupation du sol pour maintenir la qualité du territoire, qui relèvent de missions fondamentales du parc national.

Lignes directrices de l'orientation

• Restaurer la qualité paysagère de sites naturels dégradés par la présence de « points noirs paysagers » (dépôts de déchets, résidus d’activité, etc.) Accorder une attention particulière aux sites soumis à une forte visibilité ou en raison de leur intérêt touristique : sites le long des axes de communication, entrées et abords de villages, abords des bâtiments isolés, sites à forte fréquentation touristique
• Limiter le nombre d’infrastructures nouvelles (lignes aériennes, routes forestières, pistes pastorales…) en privilégiant chaque fois que possible des solutions alternatives (débardage par câble, enfouissement des réseaux…). Intégrer au mieux les nouvelles infrastructures de transport incontournables en tenant compte notamment du caractère des lieux. Profiter des mesures compensatoires pour restaurer certains espaces dégradés.

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Mesures traduisant concrètement l'orientation