Les agriculteurs sont les principaux gestionnaires de l’espace du Parc national des Cévennes. Même si les intrants sont beaucoup moins utilisés qu’ailleurs sur ce territoire, il apparaît cependant nécessaire de se doter d’une orientation forte à 15 ans en matière d’agriculture durable, respectueuse de la biodiversité et de l’environnement mais aussi des savoirs et des savoir-faire paysans.
En ce sens, l’approche globale de l’agro-écologie permet non seulement d’améliorer la qualité environnementale des pratiques agricoles mais également de reconnaître l’importance de l’agriculteur qui les met en oeuvre. L’ensemble des principes de l’agriculture biologique en fait partie. L’agro-écologie invite par ailleurs à utiliser des variétés adaptées localement, à raisonner l’emploi de l’eau notamment en améliorant la valorisation de l’eau de pluie et en adaptant les variétés cultivées et les itinéraires techniques, à limiter l’érosion des sols et les pollutions d’origine agricole tout en valorisant les savoir-faire locaux.
Souhaitant que l’agriculture soit exemplaire au regard de ses impacts sur l’environnement, les partenaires de la charte s’engagent collectivement à définir et promouvoir un dispositif d’accompagnement des porteurs de projet en matière de pratiques respectueuses des principes de l’agriculture biologique et plus globalement de l’agro-écologie, et ce jusqu’à l’obtention d’une certification.
- Mesure 5.4.1. Privilégier l’agriculture biologique sur le territoire
Le Grenelle de l’environnement a fixé un objectif national de 20 % de la surface agricole utile en agriculture biologique en 2020.
En tant que territoire de référence en matière de lien entre activités humaines et préservation du patrimoine naturel, conformément à l’engagement pris par le département du Gard de devenir le premier département « bio » de France et à la politique de développement de l’agriculture biologique du Conseil Régional Languedoc-Roussillon, le Parc national des Cévennes se veut le laboratoire d’une politique encore plus ambitieuse.
Les partenaires de la charte s’engagent à définir un dispositif d’aide spécifique au territoire en faveur du développement de l’agriculture biologique et à accompagner techniquement les conversions et les installations en agriculture biologique.
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Rôle de l’établissement public du Parc national
Accompagnement technique et financier
Contributions des communes adhérentes
Introduction de produits bio dans la restauration scolaire
Exonération de la taxe foncière sur les propriétés non bâties nouvellement exploitées en agriculture biologique.
Principaux autres partenaires à mobiliser
Régions, Départements
DRAAF, DDT
Agences de l’eau, Agence Bio
Organisations professionnelles
Réseaux associatifs
