La combinaison des facteurs physiques, géologiques et climatiques et les activités humaines ont façonné une mosaïque contrastée de paysages et d’habitats naturels d’une grande richesse.

Dans de nombreux cas, le maintien de la qualité de ces milieux est directement lié aux activités humaines qui s’y exercent. Ainsi, l’agro-pastoralisme a créé et préservé des milieux ouverts parmi les plus remarquables du Parc national : pelouses à nard du mont Lozère, pelouses sèches des causses, landes à bruyère…

Les mesures de soutien au développement des activités humaines gestionnaires de ces milieux constituent le moyen privilégié d’orienter les pratiques favorables à la préservation des habitats naturels.

Des soutiens spécifiques à la préservation des habitats naturels sont également apportés dans le cadre de politiques contractuelles dédiées, comme les mesures agro-environnementales territorialisées (Maet) liées à Natura 2000.

Enfin, le régime d’autorisation de travaux dans le coeur du Parc national permet un dialogue avec les porteurs de projet afin de pouvoir adapter l’application des règles au cas par cas et d’éviter la dégradation des habitats naturels d’intérêt patrimonial susceptibles d’être concernés par des projets de travaux.

Il existe par ailleurs des habitats naturels dont l’état de conservation, voire l’existence même,  sont conditionnés par l’absence d’intervention humaine. C’est le cas des vieilles forêts, des grands ensembles de falaises, des tourbières, de certains pierriers, où un haut degré de naturalité est à maintenir.

Leur conservation passe d’abord par leur prise en compte dans les différents plans de gestion, à l’exemple de la politique de mise en place d’une trame d « vieux bois », de l’arbre au massif, dans le cadre des documents de gestion forestière, ou par une politique d’acquisition foncière permettant de soustraire ces espaces à la pression de production économique.