[...]
- Mesure 5.1 – Améliorer, capitaliser, structurer et mutualiser les connaissances en écologie et biologie
Il est indispensable de continuer à capitaliser des connaissances sur le milieu, mais également de les diffuser et de les partager avec le plus grand nombre. L’établissement public du parc national doit encourager les études qui pourraient permettre de cerner au mieux les spécificités de la biodiversité réunionnaise, en intégrant dans cette démarche un large panel d’experts comme la communauté scientifique, les universités et les associations environnementales.
La mutualisation des savoirs est une étape importante pour la bonne connaissance des milieux. Il s’agit donc pour les partenaires, sous l’impulsion de l’établissement public du parc national, de mettre en place une organisation efficace pour recueillir un maximum de données et pour croiser les informations qui en ressortent. Ce travail conjoint est fondamental pour appréhender au mieux les espaces et les espèces du parc.
L’administration des données se fera en cohérence avec le cadre national du Système d’information sur la nature et les paysages (SINP).
Rôle de l’établissement public du parc national
• Élaborer une stratégie de connaissance et de conservation des patrimoines.
• Recenser les données disponibles.
• Consolider les relations avec les partenaires scientifiques via des conventions cadre.
• Participer à la collecte de données par l’action de terrain quotidienne (protocoles).
• Favoriser et contribuer aux actions et études visant à améliorer les connaissances de base des groupes insuffisamment explorés (insectes, araignées, chauve-souris, reptiles, poissons d’eau douce, mycorhizes*, champignons, mousses, lichens…), à améliorer les connaissances des espèces (répartition spatiale, dynamique et comportement des populations, évolutions génétiques, processus de spéciation*…)
• Favoriser et contribuer aux actions et études visant à apprécier et à dater l’influence des facteurs abiotiques sur la biodiversité (volcanisme, évolution du climat, micro-climats, mouvements de terrain, qualité de l’eau…)
• Contribuer aux bases de données existantes et en construire de nouvelles selon les besoins.
Rôle des communes
• Mettre à disposition les données disponibles.
• Inciter et accompagner la vulgarisation des connaissances acquises dans ses propres réseaux et services.
• Initier des actions de connaissance de la biodiversité à l’échelle communale (atlas de la biodiversité).
Autres acteurs opérationnels
• État (DEAL), ONF, ONCFS
• Département, Région,
• BRGM, scientifiques, Universités, MNHN, CIRAD, CBNM, OVPF, ARDA
• Associations, propriétaires privés, bénévoles
- Mesure 5.2 - Valoriser les connaissances auprès de la communauté scientifique
Le coeur du parc national est un espace de référence à l’échelle internationale. Les connaissances qui y sont acquises ont vocation à être partagées avec la communauté scientifique.
Rôle de l’établissement public du parc national
• Faciliter l'accès partagé aux bases de données.
• Diffuser et valoriser les connaissances à destination de la communauté scientifique (publications, conférences...).
• Initier et promouvoir les échanges aux niveaux local, régional, national et international, notamment avec les autres îles tropicales océaniques et les pays du sud-ouest de l’océan Indien.
• Participer à des colloques scientifiques à l’échelle nationale et internationale.
• Encourager le développement du tourisme scientifique.
Rôle des communes
Soutenir et participer aux actions sur le territoire communal.
Autres acteurs opérationnels
• État (DEAL), ONF, ONCFS, PNF, autres Parcs nationaux
• Ministères de l’Écologie, de l’Éducation nationale, des Affaires étrangères
• Région, Département
• CBNM, CRDP, Commission de l’océan Indien, Réseaux des espaces protégés, scientifiques
• Associations
[...]
Page 85 de la Charte PNRun
