Le coeur du Parc national des Cévennes se caractérise par ses mosaïques de milieux naturels. Chacun d’eux héberge un cortège d’espèces floristiques caractéristiques, ce qui confère au coeur sa richesse et sa diversité.

Depuis une trentaine d’années, la faune du Parc national des Cévennes s’est considérablement enrichie, grâce à plusieurs réintroductions et à la protection attentive des biotopes. La conservation de certaines espèces, dont le statut de protection reste incertain, est prioritaire.

Leur conservation passe en premier lieu par une bonne connaissance de leur répartition et de leurs effectifs, et par la diffusion de cette connaissance auprès des gestionnaires et de la population du Parc national.

Les acteurs du territoire et l’établissement public du Parc national participent également à la mise en oeuvre des plans nationaux d’actions en faveur des espèces menacées.

Les autorisations relatives aux activités sportives et de loisirs, et celles relatives aux travaux dans le coeur du Parc national, veillent à limiter les atteintes aux espèces, notamment vis-à-vis du dérangement de la faune ou de la dégradation de leur habitat naturel.

La cueillette des champignons, des plantes médicinales ou de certaines baies, y compris dans un objectif commercial, a toujours constitué une activité importante en Cévennes. Dans le respect du droit des propriétaires, ces prélèvements sont autorisés pour les espèces végétales communes, dans le cadre d’une réglementation définie par le conseil d’administration.

Cette règlementation identifie les espèces patrimoniales qui ne peuvent en aucun cas être cueillies.

Dans le cas d’espèces animales ou végétales surabondantes et causant des dommages importants à la biodiversité, aux cultures ou à la forêt, le directeur peut, après avis du conseil scientifique, prendre des mesures exceptionnelles visant à détruire ou réguler les espèces incriminées.

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